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586 MEMOIRES DE PIERRE DE L'ESTOILE.
1j8 .curé de Saint-André prescha ce jour les quatre presidentes de sa paroisse : la presidente Seguier-. Le Maistre, -Cotton, et Saint-André ; dit qu'elles sq 4iâoiQQt catholiques, mais qu'il y avoit du venin caché Là dessous, et de la mauvaise conscience : car l'une (Seguier), qui a ses enfans de de là, dit puisqu'il est catholique, qu'il le faut recevoir; et en babille tout haut. Sa parente ou alliée (Saint-André) en dit tout autant... L'autre (Le Maistre) jargonne que le Pape a puissance sur la spiritualité des rois, mais non sur la temporalité : lequel jargon elle a appris de son mary. •
La quatriesme dit qu'il n'avoit point esté relaps (0, pour ce que ce qu'il avoit fait à la Saint-Berthelemi % avoit esté par contrainte- « Ah! malheureuse que vous « estes trestoutes, dist-il, je voudrais «stre aussi certain « d'aller en paradis comme je. suis asseuré que vostre « Bearnois. est heretique.»
Le lundi 17 de ce mois, M. de Belin, par commandement du duc de Maienne, monté en housse, sortist la ville par la porte Saint-Jacques, avec son nepveu de Serillac, seul. Ce qui fust fait exprés, de p-Jur que le peuple, le voiant partir avec train, prist occasion de s'esmouvoir.. « . :/
Le mardi 18, la cour dc parlement assemblée résolut que puis que le duc de Maienne ne trouvoit bonnes les assemblées qui. se faisoient pour demander la treufve ou la paix, que la cour suivroit sa volonté, et demeureroit unie avec lui. . - Ce jour, M. de Vicq aiant arresté à Saint-Denis un
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(0 Cotton, qui le dit sur la presidente Seguier : à laquelle le curé
fist response qu'il Festoit ; et si fort, qu'il ne valoit plus rien qu'à
brusler, ou mettre entre quatre muraille^. (Not* de V Estoile.)
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